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18 Septembre 2025 !

Une mobilisation nationale qui ne doit pas être ignorée

 

La journée du 18 septembre 2025 a marqué un nouveau temps fort de la mobilisation sociale. À l’appel de l’intersyndicale, plus d’un million de personnes selon les organisations syndicales et environ 500 000 selon le ministère de l’Intérieur ont défilé dans toute la France contre les mesures d’austérité annoncées dans le projet de budget 2026.

 

À Paris, près de 55 000 manifestants ont battu le pavé. Dans de nombreuses villes, grandes et moyennes, les cortèges ont réuni salariés du public et du privé, retraités, jeunes, étudiants et précaires. Au total, plus de 250 rassemblements ont eu lieu, donnant à voir une colère sourde mais aussi une volonté de défendre collectivement nos droits.

 

Les raisons de la colère

 

• Pouvoir d’achat en berne : face à l’inflation persistante, les salaires stagnent, les pensions sont menacées de gel, et les aides sociales rabotées.

• Attaques sur les services publics : suppressions de postes annoncées dans l’éducation et la santé, diminution des budgets, menaces sur les jours fériés.

• Injustice fiscale : toujours aucune remise en cause sérieuse des superprofits, des dividendes records ou des niches fiscales qui profitent aux plus riches.

 

Pour l’UNSA-Fiducial, il s’agit clairement d’un budget qui fait payer aux salariés et aux citoyens les choix économiques d’une minorité privilégiée.

 

Ce que nous avons vu sur le terrain

 

L’UNSA-Fiducial était présente dans plusieurs cortèges, notamment à Paris, Lyon et Toulouse. Nous avons constaté une forte mobilisation dans nos métiers, notamment dans la sécurité privée où les collègues expriment un ras-le-bol face à la précarité contractuelle, aux amplitudes horaires démesurées et à l’absence de reconnaissance salariale.

 

Nous avons aussi entendu la lassitude de nombreux agents :

• « On nous demande toujours plus, mais nos salaires ne bougent pas. »

• « On se sent oubliés dans toutes ces réformes. »

 

Ces paroles doivent résonner dans les bureaux des décideurs.

 

La suite : vigilance et propositions

 

L’UNSA ne se contente pas de dire non. Notre rôle est aussi de proposer :

• une revalorisation salariale réelle, indexée sur l’inflation,

• un dialogue social renforcé dans chaque entreprise et au niveau national,

• une justice fiscale qui repose sur la contribution de chacun selon ses moyens,

• la protection des services publics, garants de l’égalité républicaine.

 

Nous appelons le gouvernement à entendre la colère exprimée le 18 septembre et à rouvrir sans délai de vraies négociations sur le pouvoir d’achat et les conditions de travail.

 

En conclusion

 

Le 18 septembre n’est pas un baroud d’honneur. C’est le signe que la société française refuse d’être mise devant le fait accompli d’une austérité injuste et inefficace.

 

L’UNSA-Fiducial restera pleinement mobilisée, au plus près des salariés, pour défendre leurs droits, dénoncer les reculs sociaux et construire des avancées concrètes.

 

Parce qu’une société juste, c’est une société qui reconnaît le travail, protège les plus fragiles et mise sur la solidarité plutôt que sur le sacrifice.